Vous vivez des situations à répétition, vous pensez que quelque chose "cloche" forcément dans votre vie?
Vous ne savez pas par où commencer?
Alors le dictionnaire du langage de vos dents d'Estelle VEREECK est là pour vous guider.
En effet, chacun de vos "problèmes" dedans (de dent) se retrouve "signé" dans vos symptômes dentaires.
Qu'il s'agisse de simple caries, de dent accidentée, de gencive rétractée, de rage de dent (garder la rage dedans) de leur couleur, de tache, de déchaussement, de leur taille, de leur position, etc., vous serez en mesure de commencer à vous découvrir et de décider d'entreprendre un travail personnel afin de vous libérer de vos carcans qui vous empêchent d'être vous-même avec ou sans l'aide d'un thérapeute.
Comment comprendre le langage de la dent qui s'abîme?
La spécificité de la bouche est d'offrir une diversité de formes sans équivalent. Si nous n'avons qu'un estomac, deux poumons, etc., nous disposons de trente-deux dents. La combinaison de ces trente-deux organes, qui sont autant de lettres de notre alphabet personnel, avec la variété des atteintes possibles (carie, déchaussement, fracture, etc.), sans parler de toutes les autres anomalies (agénésies, dents mal implantées, en surnombre, etc.) donne à ce langage son exceptionnelle richesse et sa remarquable précision.
Les possibilités sont infinies. On ne peut trouver deux bouches qui se ressemblent. Comme le visage ou nos empreintes digitales, la bouche démontre notre singularité.
Chaque dent (prémolaire, canine, etc.) nous délivre un message particulier. Comment le traduire? Comment reconnaître le sens spécifique de chaque dent? Observer les trente-deux sculptures vivantes qui habitent notre bouche est la clé qui donne accès à leur sens.
Il n'y a pas deux dents exactement semblables, chacune est unique par sa morphologie, la zone où elle est implantée, le moment où elle fait son éruption. A chacune est dévolue une fonction mécanique spécifique qui reflète son rôle à un niveau plus subtil.
Ainsi, chaque dent exprime une partie de nous, représente un domaine de notre vie, une qualité, une facette de notre personnalité.
Les molaires et l'ancrage
Les molaires, larges et massives, assurent à elles seules l'essentiel de la mastication. Ce sont elles qui principalement nous nourrissent, matériellement bien sûr, mais aussi sur d'autres plans: affectif, moral, professionnel, spirituel. Les molaires ont également un rôle important de calage des mâchoires. Elles stabilisent l'édifice qu'est la denture et au-delà sont les garantes de la verticalité de la posture. Ce sont les piliers principaux de l'édifice extérieur (la denture) et intérieur (la personnalité).
Les dents de sagesse et la capacité à se débrouiller seul
Dernières dents à faire leur éruption, elles viennent clore le cycle de croissance. Leur venue en bouche marque l'entrée dans l'âge adulte. Les dents de sagesse sortent vers l'âge de dix-huit ans, souvent avec difficulté car il n'est pas facile de quitter les parents pour s'assumer pleinement. Comme par un fait exprès, les accidents d'éruption (inflammation, douleurs, joue qui gonfle) surviennent souvent en période d'examen.
Les dents du sourire
À l'opposé, en pleine lumière, les dents de devant attirent tous les regards. C'est au niveau des dents du sourire qu'on se montre, qu'on entre en relation avec le monde. Ces dents sont très valorisées dans notre société qui donne priorité à l'image.
Les dents du sourire reflètent notre personnalité. Si elles ne sont pas toujours blanches ou parfaitement alignées, c'est parce que chacun est différent. En les blanchissant ou en les recouvrant, c'est sa personnalité qu'on tente de masquer. On essaie de rentrer dans le moule standard imposé par la mode. En même temps que la vitalité et l'intégrité de ses dents, c'est un peu de son âme et de son authenticité qu'on perd.
Le sens des atteintes
Prendre en compte la manière dont la dent s'abîme, permet d'aller plus loin dans la précision du sens. Le décodage du type de pathologie dentaire (carie, déchaussement, etc.) aide à comprendre comment la souffrance liée à cette facette de soi est vécue. Chacun exprime sa souffrance avec ses propres maux. Le corps sait exactement quelle atteinte « choisir » pour traduire au mieux le ressenti de la personne.
Déchaussement = je me défausse
Lorsqu'on se sent en position de faiblesse face à une situation qui nous dépasse, on a tendance à développer des problèmes de déchaussement. Ainsi, trop de charges personnelles et professionnelles pèsent sur les épaules de cet homme dont toutes les dents sont mobiles: « c'est trop pour moi, je renonce. Trop de travail, trop d'obligations, de sollicitations auxquelles répondre ».
C'est la partie invisible, l'os de soutien qui encaisse, jusqu'au stade extrême où les dents se mettent à bouger et où le déchaussement devient manifeste. Il n'est plus temps alors de faire l'autruche mais de réformer radicalement son mode de vie en l'adaptant à ses besoins véritables.
Carie = carence. Mais de qui, de quoi ?
On impute souvent les caries à des problèmes de carences alimentaires (en vitamines ou en minéraux constructeurs de la dent). C'est vrai, si ce n'est que la carence n'est pas toujours là où on croit. « Je n'ai pas eu de maman », dit la carie sur la première molaire en bas à gauche. « Je n'ai pas été suffisamment admiré ou reconnu », est le message d'une carie sur l'incisive centrale du haut. C'est cette carence originelle qui crée un terrain favorable à la carie. Vécu bien avant que la dent ne sorte, le manque affecte le tissu dentaire en formation, qui réagit au stress et se fragilise dès ce stade.
C'est cette carence originelle, bien plus que le sucre par laquelle on tente de la combler, qui cause la carie. Ainsi, il ne faut pas confondre la cause avec le symptôme. Le sucre qu'on consomme en excès pour tenter d'adoucir ses souffrances est un symptôme du manque, au même titre que la carie. C'est pourquoi il n'est pas suffisant de supprimer le sucre pour régler le problème des caries, du moins tant que cette suppression s'assimile à une privation.
Comprendre la nature de ses manques et choisir de les combler par d'autres moyens que le sucre est la seule voie possible. Pour cela, on fera le bilan de ses caries afin d'obtenir une cartographie précise de ses carences d'enfant. Les dents atteintes indiquent de quoi on a manqué et le côté (droit ou gauche) précise par rapport à quel parent.
Ainsi donc, soit vous connaissez quelque difficulté dentaire, soit vous faites faire une radio panoramique de votre bouche et avec ce dictionnaire, vous serez en possession d'une mine d'informations sur ce qu'il y a de plus profond en vous-même.
En savoir encore plus: Lire l'article d'Estelle VEREECK